• Les plantes sauvages au coeur de l'hiver

    Bonjour :
    Nous sommes au cœur de l’hiver.
    Le cœur des plantes bat la chamade
    Le plantes ne dorment pas, elles ont tout simplement des moments de ralentissement.

    Et il est vrai aussi que la nature a tous les aspects de la vie:
    Des côtes plus visibles, des côtes plus éveillés.
    Des plantes qui aiment la chaleur ou l’ombre, le sec ou l’humide, ou le froid.

    Le froid dans nos régions (la Haute Savoie  450 m d’altitude) ne fait pas peur à beaucoup de plantes sauvages:
    Par exemple :
    L’ail des ours, orties, stellaire, alliaire, porcelle, primevère.

    pimprenelle, pisenlit,laitue sauvage,paqueretes.

    Egalement des endroits plus exposés que d'autres,ou plus abrités, les prés, les clairiéres le sousbois, les bords des riviéres.

     

     

    Voici la neige.
    La nature est vraiment impatiente de montrer sa splendeur, toujours très généreuse, même en hiver.
    Je découvre ce matin dans des près et dans les bordures des chemins :
    de grandes touffes de :

    • Primevères feuilles, boutons et fleurs.
    • De l'ail sauvage.
    • Les premiers pissenlits.
    • De la ficaire.
    • Les silènes enflées et d'autres silènes.
    • La pimprenelle (car elle ne pas peur de la neige, elle pousse même en dessous).
    • Le cœur de la vipérine (a utiliser cuit), très douce avant la montée en fleurs.

    Et tout cela ajouté à ma salade sauvage hivernale: un vrai délice !

     

    « De l’indignation à la réflexion ».

    C’est déjà presque fin février, et la  neige est encore là !

    En tant qu’accro aux plantes comestibles, je suis comme un lion en cage .

    Quand je pense que le mois de janvier, j’ai déjà ramassé des herbes dans la nature.

    Et la semaine dernière, de nouveau de la neige, encore la neige, et beaucoup de neige. !!!!!!!!!

    Aujourd’hui le lion en cage, ou la chèvre que je suis, est partie dans la forêt, réfléchir ou trouver des herbes dans un cas comme celui ci.

    Réflexion :

    A l’abri des grandes arbres, il risque de ne pas avoir de neige.

    Sur un talus bien exposé, en bordure de la forêt sous un tapis de feuilles, voilà des pissenlits qui pointent le bout du nez.

    Humm qu’il sont bons, tendres et délicieux, et si j’ajoute quelques rosettes de Silène et de la petite mâche sauvage, un vrai régal.

    Parfois l’indignation amène a la réflexion…